Comment alléger sa charge mentale ?
Dans la série « Et si finalement je faisais tout ça pour ma gueule (et pas pour la planète) ? », je vais vous expliquer comment ma façon de consommer me permet d’alléger ma charge mentale. Si vous voulez comprendre le principe de la série, rendez-vous ici pour l’épisode précédent sur la cosmétique.
Mais tout d’abord, qu’est ce que la charge mentale ?
C’est, en gros, l’ensemble des choses auxquelles il faut penser pour faire tourner sa maison et son quotidien en général. Comme par exemple :
Préparer les cartables
Définir les repas
Acheter ses cosmétiques
Comment ma façon de consommer me permet-elle de diminuer ma charge mentale ?
Je vais vous donner 2 exemples :
1 – La cosmétique :
Avant, dans une autre vie, j’allais en parfumerie (genre Séphora ou Mariaunnaud) toutes les 2 semaines pour chercher, une fois, une crème pour le visage puis, une autre fois, une crème pour les yeux, encore une autre fois, une crème pour les mains, etc. J’avais beaucoup de produits à aller chercher et j’avais donc souvent à me réapprovisionner.
J’étais également très sensible à la pub et il m’arrivait d’y aller pour acheter la super-crème-miracle-géniale-qu’il-me-fallait-absolument.
Tout cela me prenait énormément de temps et me donnait des choses à penser, à devoir aller faire, donc de la charge mentale.
Aujourd’hui, j’ai 3 produits cosmétiques de base (le gel d’aloe vera, l’huile végétale et le vinaigre de cidre) pour le visage, les cheveux et le corps. J’en ajoute un en hiver (le beurre de karité). Je ne parle que de la cosmétique et pas des produits d’hygiène. Ces 4 produits me permettent de répondre à ce dont j’ai besoin. Cela me fait donc un mini stock à gérer et je suis beaucoup moins sensible à la pub. Si on me vante les propriétés d’une super crème hors de prix qui va me faire avoir un produit en plus chez moi, bah c’est non tout de suite !
Pour être honnête, j’ai tout de même succombé à l’achat d’une huile végétale vantée par une copine ^^. Effectivement cette huile est vraiment top et fait maintenant partie de ma routine : elle a remplacé une autre huile et c’est tout. Si cela vous intéresse, voici mon article sur le sujet.
2 – La capacité à m’adapter :
En faisant moi-même mes cosmétiques, je sais exactement quoi utiliser et pour quel besoin. Ce qui fait que je peux très facilement trouver des alternatives. Par exemple, si j’ai fini ma super huile dont je vous parlais tout à l’heure, eh bien je vais prendre, à la place, une autre de ma cuisine. Je sais laquelle convient à ma peau et me permet d’assurer l’intérim en attendant le réapprovisionnement tranquillement. Je m’adapte et cela peut même durer plusieurs semaines sans que cela ne me pose problème.
Un autre exemple sur le thème de la cuisine. Quand on cuisine plus, il faut effectivement avoir plus d’ingrédients de base chez soi. Mais, finalement, ce sont toujours les mêmes qui reviennent. J’ai donc toujours un stock minimum chez moi de beurre, de farine et d’œuf. (Pour faire simple, à chaque grosse course, je réapprovisionne sans trop me poser la question).
En quoi cela me simplifie la vie ? Il m’est déjà arrivé d’avoir des copains qui débarquent au dernier moment pour un goûter ou un apéro. Dans ce cas, pas besoin d’aller courir au supermarché ou à la boulangerie pour trouver un truc à manger. Je prépare un cake salé ou sucré suivant le contexte. Cela me prend 15 minutes de préparation et c’est fini. Il y a, bien sûr, le temps de cuisson mais je peux faire autre chose pendant ce temps-là. Et c’est quand même plus sympa de manger ce qui est sorti du four plutôt que d’un emballage.
Ces deux situations montrent le confort que j’ai trouvé à changer ma façon de consommer et à faire plus de choses moi-même, que ce soit en cosmétique ou en cuisine. Je fais donc bien tout ça pour moi car j’y trouve de gros avantages ! Et pas forcément pour la planète ^^.
Et vous, que faites-vous pour alléger votre charge mentale ?
Je me lance !
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Pendant cette formation, voici ce que nous ferons ensemble :