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Sortir de la surconsommation sans frustration

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Sortir de la surconsommation rend plus heureux.se. C’est ce dont je me suis rendue compte après plusieurs années de changement. Mon objectif à l’origine était environnemental, mais j’ai découvert qu’il y avait beaucoup de bénéfices collatéraux. (oui je sais ce n’est pas l’expression consacrée, mais j’aime bien 😆)

Par surconsommation, j’entends le fait d’acheter plus de choses que ce dont on a réellement besoin. C’est souvent associé à un sentiment de manque qu’on va venir combler en achetant. C’est l’impression que certains objets nous permettraient de nous changer la vie. (Bien évidemment, je ne parle pas des personnes qui sont réellement dans le besoin). 
Par exemple, c’est le sentiment de n’avoir plus rien à se mettre alors que notre armoire croule sous les vêtements. 
Ou quand on achète le nouvel Iphone pour quelques nouvelles fonctionnalités trop cool (dont on s’est toujours passé sans problème)
Vous voyez ce que je veux dire ? 

Je ne dis pas que c’est notre faute. C’est notre société, nos villes, nos médias qui nous poussent à éprouver ce manque pour nous faire acheter

Fuir les lieux de consommation

Dans mon ancienne vie de surconsommation, les samedis après-midi, j’allais me promener dans les rues commerçantes ou dans les centres commerciaux. J’allais voir les belles vitrines, j’entrais dans les magasins pour voir et bien souvent j’en ressortais avec quelque chose de neuf. Quand j’ai décidé de ne plus « faire de shopping », j’ai déserté ces lieux. Maintenant, je me rends compte que ne plus aller dans les centres commerciaux ou dans les rues commerçantes me rends moins frustrée, je n’ai plus de sensation de manque, et c’est vraiment libérateur. Sans parler du temps gagné.

Bien sûr, il m’arrive encore aujourd’hui de passer dans les rues commerçantes pour me rendre quelque part.  Et là, je l’avoue, je suis émerveillée par la beauté de ce qui est présenté en vitrine, sous des belles lumières, avec de beaux agencements. Oui, ce sac est magnifique, oui, cette tenue est belle, oui, ce téléphone a l’air parfait, oui, ce casque audio a un design incroyable. Tout est fait pour nous donner envie. La vitrine, c’est l’échantillon gratuit qu’on nous donne dans les parfumeries. Cela nous fait toucher du doigt « ce à quoi nous pourrions ressembler », ce que nous pourrions renvoyer comme image à la société. Même si je suis consciente de tout cela, quand je passe devant les vitrines, je ressens encore une attirance, un espèce d’élan, quelque chose qui trépigne au fond de moi. Ce n’est pas que nous sommes faibles (j’en ai assez de l’autoflagellation), c’est que le marketing est puissant. 

Acheter autrement

Alors concrètement comment je fais quand j’ai vraiment besoin de quelque chose ?  Vinted (plateforme de vente de seconde main) est mon amie. Déjà c’est beaucoup moins cher que le neuf et cela a un impact environnemental moindre. L’autre gros avantage, c’est qu’on peut trouver directement ce qu’on souhaite. 

Par exemple, j’avais un jean qui m’allait parfaitement. Mais un jour, il s’est troué au genou. J’ai pu racheter le même sur Vinted.  Leur moteur de recherche est très puissant. En tapant quelques mots clés judicieux, on arrive à avoir les résultats qui nous intéressent. 
Un jour, j’ai perdu une boucle d’oreille et j’ai pu racheter la même sur Vinted. Ma fille adorait une de ses robes qui ne se fait plus. J’ai trouvé la taille au dessus pour la remplacer maintenant qu’elle a grandi.
Je parle de Vinted, mais il y en a d’autre, comme « Le bon coin » en France ou « 2ememain » en Belgique.

Et si cela ne suffit pas ?

Il est aussi possible que vous n’alliez plus dans ce genre d’endroit, mais que vous ressentiez quand même cet appel à consommer. Je vous donne d’autres moyens de vous en débarrasser dans le deuxième article de cette série.